Pourquoi le doctorat est rentable sur le long terme ?
Remettre en question l'utilité de son doctorat, c'est ne pas se rendre compte de son impact sur le long terme. Tu vas comprendre pourquoi dans cette newsletter !
Nous sommes le 31 mars 2024 et toujours aucun signe de la newsletter “Gérer sa thèse avec BRIO”.
Que se passe-t-il ? Que devient BRIO ?
Un envoyé spécial est sur le coup…
Eh oh BRIO ! On ne te dérange pas là ?
Comment oses-tu te dorer la pilule alors qu’il y a des doctorants qui attendent ton édition de mars avec impatience ?!
Hmm. Hmm. mon cher lecteur, tu n’as rien vu !
Bien sur que j’avais prévu une newsletter pour le mois de Mars.
D’ailleurs voici le menu du jour :
I - Amuse-bouche : Une solution très simple pour se débloquer efficacement dans sa thèse.
Tu vas être bluffé par l'histoire que je vais te raconter. Même quand tout semble perdu en thèse, il y a toujours une manière de s'en sortir.
II - Apéritif - Prendre soin de son hygiène de vie, une tâche délicate pour les chercheurs.
On dit souvent “Un esprit sain dans un corps sain”, mais ça ne résonne pas assez dans le monde de la recherche. Les doctorants ont souvent tendance à négliger leur hygiène de vie au profit de leurs travaux de thèses. C’est une erreur monumentale et il faut qu’on en parle.
III - Entrée – Le doctorat, un pari sur le long terme.
Pourquoi tu fais un doctorat alors que ça paye que dalle pour ton niveau d’études ? Quelqu’un qui pose cette question n’a rien compris au monde de la recherche. Sur le court terme, le doctorat peut paraître inutile, mais il fait toute la différence sur le long terme. Parlons-en !
IV - Plat – L’outil indispensable pour rendre tes présentations plus professionnelles 🔧
Il y a un outil que Rony utilise systématiquement pour ses présentations en public. Il fait toujours son petit effet et le soulage énormément. Mais qu’est-ce donc ? Mystère Mystère…
V - Dessert – Se lancer dans un doctorat après avoir fini ses études, mission impossible ?
Bien que cela puisse sembler étrange, de plus en plus de professionnels décident de s'engager dans un doctorat, même après avoir terminé leurs études il y a longtemps. Pourquoi donc ? Est-ce que c’est si simple de faire ça ? C’est le sujet du dernier podcast de Rony !
Il me semble que c’est l’heure de l’amuse-bouche !
I - Amuse-bouche : Une solution très simple pour se débloquer efficacement dans sa thèse.
J’aimerais commencer cette newsletter en te racontant une histoire.
C’est l’histoire d’un défi lancé par deux Américains qui consiste à déchiffrer des papyrus vieux de 2000 ans rendus illisibles après l'éruption du Vésuve.
Ces documents enfouis sous les cendres représentent une mine de connaissances sur l'Antiquité. Cela explique l’engouement pour toute découverte à ce sujet !
Face à ce défi colossal, beaucoup de personnes se sont mobilisées. Parmi eux, trois jeunes talents ont émergé : Julian, un étudiant en robotique à Zürich, Luke, un stagiaire chez SpaceX, et Youssef, un doctorant en IA à Berlin.
Julian a brillamment réussi à segmenter les papyrus, permettant ainsi de les dérouler virtuellement.
Luke a été le premier à lire un mot complet, ouvrant ainsi la voie à une lecture plus approfondie.
Youssef a été capable de déchiffrer plusieurs colonnes de texte grâce à son expertise en intelligence artificielle.
Comme tu peux le voir, ils ont tous fait un petit pas vers la résolution de ce problème.
Mais ce n’était pas suffisant.
Aucune de ces découvertes ne permet d’en savoir plus sur le contenu des papyrus.
Ils se sont alors mis à chercher plus loin, enchainant les échecs les uns après les autres. Tous seuls dans leur coin, ils ne sont pas arrivés à aller plus loin que leurs propres découvertes.
Je peux te dire que l’envie d’abandonner leur a traversé l’esprit plusieurs fois !
Un jour, ils ont eu la brillante idée de former une équipe. Et cette idée, c’était l’idée du siècle.
En combinant leurs compétences, ils ont développé des outils permettant de déchiffrer plus de 2000 caractères des papyrus ouvrant ainsi une nouvelle ère dans le domaine de l'archéologie.
Pourquoi je te partage cette histoire ?
Eh bien pour faire passer 2 messages à tous les doctorants en galère :
1 – Persévère, une réussite ne s’obtient qu’après avoir essuyé des échecs. Tu vas finir par trouver quelque chose d’intéressant tôt ou tard.
2 – N’hésite pas à parler de tes pistes des recherches à des chercheurs extérieurs. Plus il y a de cerveaux, plus vite on converge vers un succès. Il y a fort à parier que tu peux débloquer des nouvelles pistes avec un point de vue extérieur.
Une des grandes forces du chercheur, c’est la résilience à l’incertitude, tiens-bon !
II - Apéritif - Prendre soin de son hygiène de vie, une tâche délicate pour les chercheurs.
C’est très facile de négliger son hygiène de vie quand on s’embarque dans une thèse.
On se sent à la traine alors on reste au labo très tard, on saute les pauses, les pauses déjeuners, on fait des nuits blanches.
Pour nos repas quotidiens, on a souvent la tentation du restaurant universitaire ou du fast-food du coin.
C’est simple et rapide, pas de temps à perdre pour les expés !
Il y a juste un problème avec ce mode de vie.
On ne peut pas faire de la recherche de qualité avec une dette de sommeil et une alimentation bancale.
Si tu te sens fatigué, prends une pause.
Si tu n’arrives plus à travailler à 16h, quitte le labo plus tôt pour cette fois.
Fait attention à ce que tu manges : Les glucides te fatiguent et les protéines te donnent de l’énergie.
Idéalement, donne tout quand tu es à ton max d’énergie et arrête-toi de travailler quand tu n’en as plus.
Négliger son hygiène de vie en thèse, c’est la recette secrète du burn-out.
La preuve avec ce commentaire que j’ai chippé sous un des derniers posts de Rony.
III - Entrée – Le doctorat, un pari sur le long terme.
Tu connais la loi universelle du doctorat ?
« Toute personne qui choisit le doctorat fini par remettre en question ce choix »
Après tout, on est sous pression dans pas mal de nos activités, on ne se sent pas tellement valorisé dans le monde professionnel et notre salaire est bien moins intéressant que nos amis qui n’ont pas choisi le doctorat.
Mais alors qu’est-ce qui t’a pris ?
Pourquoi faire ce doctorat ???
Renoncer au doctorat pour toutes les raisons citées plus haut, c’est avoir une vision court-terme de la situation.
Si on se lance dans ce parcours, c’est principalement pour assouvir une curiosité insatiable en étant stimulé intellectuellement dans son travail.
Mais on ne pense pas dès le début à l’après-thèse !
Rassure-toi, le doctorat est plus que rentable sur le long terme.
Voici quelques raisons du pourquoi du comment :
1 – Ça t’apporte une légitimité internationale sur ton domaine d’expertise. L’étiquette de docteur inspire confiance naturellement, c’est très pratique pour attirer vers soi des opportunités inespérées.
2 – Tu acquiers en doctorat des compétences compétitives et transférables à de nombreux métiers. Je t’invite à regarder l’édition précédente de la newsletter pour t’en rendre compte.
3 – Le doctorat forge ta résilience à l’incertitude. Tu apprends à accepter l’échec et tu développes ta persévérance sur le long terme. C’est une compétence très précieuse pour toute ta vie.
4 – Le doctorat permet de se construire un véritable réseau professionnel, comprenant tes collègues, tes encadrants et toutes les rencontres que tu fais pendant tes missions. C’est très précieux pour votre carrière à long terme.
Je n’irai pas plus loin car ces 4 raisons devraient suffire à te rassurer quant à ton avenir professionnel ;-)
IV - Plat – L’outil indispensable pour rendre tes présentations plus professionnelles 🔧
Je voudrais te parler ici d’un outil qui te rend professionnel en un instant quand tu présentes en public.
Ça peut paraître évident, mais je vois encore trop de monde se passer de cet outil et je ne comprends pas.
Il s’agit 🥁 🥁 🥁
D’un pointeur laser !
Un pointeur laser :
- Permet de rendre la présentation + agréable pour toi.
- Permet d’être plus organisé et de mieux maitriser ton rythme.
- Te fait gagner du temps et t’évite de faire des allers-retours avec ton ordinateur.
- Fait pro. Tu ne passeras pas indifférent.
- Coûte entre 10 et 20€. C’est con de pas investir dedans non ?
Clique sur le pointeur juste en dessous pour voir la référence de Rony :
Ce pointeur, figure-toi qu’il fait partie d’un guide d’outils très particulier.
Un guide d'outils complet qui peut te simplifier ta vie de doctorant.
Un guide d’outils simples, gratuits et terriblement efficaces pour exploiter ta thèse à 100 %.
Ce guide, Rony te l’a préparé pour toi en exclusivité (presque) mondiale.
Et tu sais quoi ? Il suffit de cliquer juste ICI pour y accéder !
V - Dessert – Se lancer dans un doctorat après avoir fini ses études, mission impossible ?
Il existe des professionnels assez fous pour se lancer dans l’expérience de thèse, alors même qu’ils ont quitté leurs études, il y a bien longtemps.
Si des professionnels prennent le risque de se lancer dans une thèse longtemps après leurs études, c’est que c’est pas si mal la thèse non ? 😉
Pourquoi vouloir se lancer dans un doctorat quand on est déjà loin des études ?
À quel point c’est difficile d’en décrocher un dans ce contexte ?
Comment équilibrer sa vie pro et sa vie perso dans ce cas ?
Rony aborde toutes ces questions et bien d’autres dans le dernier épisode de son podcast Thèse ? Antithèse ? Synthèse ! avec 4 invités exceptionnels :
- Ines Zaid : Une Senior Architect qui a décidé de se lancer dans un doctorat en Sciences de l'Architecture à Delft University of Technology après 10 ans de CDI.
- Arnaud Bougaham : Un ingénieur en Data Science qui a décidé de se lancer dans un doctorat financé par son entreprise après 12 ans de CDI.
- Christine Vallin : Une doctorante en Sociologie à l'Université de Lille qui a exercé de nombreux métiers dans le secteur public pendant 33 ans avant de se lancer dans un doctorat.
- Jihane Chaari : Une docteure en Sciences de Gestion qui avait commencé sa thèse dans son entreprise après 12 ans de CDI.
Cet épisode, c’est la cerise sur le gâteau de cette newsletter.
Tu n’as plus de raison de penser que ton doctorat est inutile maintenant !
Et voilà c’est déjà fini ! Merci d'avoir parcouru cette nouvelle édition de « Gérer sa thèse avec Brio ». Si ça t'a plu et que tu as envie de réagir, n'hésite pas à partager ce mail à tes amis doctorants, à me donner tes impressions et à me poser toutes tes questions.
Et devine quoi ? Tu peux même m'envoyer des idées pour les prochaines éditions, c'est fou ça 😉
Prends soin de toi ce mois-ci. On se retrouve en avril pour de nouvelles infos !
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